BORIA Louis

Boria Louis

Né le 22 décembre 1910 à Bordeaux (Gironde)
Demeure 4 rue Jean-Jacques Rabaud à Bordeaux
Arrêté le 17 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 31 ans

Militant communiste actif, Louis est fiché comme « chef d’une cellule d’entreprise à la SNCASO » de Bacalan.
Il fait partie de la série d’arrestations opérées en juillet 1942 à la SNCASO, à la suite d’informations de la sûreté militaire. Selon le rapport de Poinsot, Louis Boria « chargé de la réception des tracts venant de Paris est arrêté en gare en flagrant délit » et interné à la prison allemande de la caserne Boudet.
Il réussit à faire parvenir un message à son épouse, en le lançant de la fenêtre de sa cellule à un passant : « Qui que vous soyez, rendez-moi ce service de faire passer ce mot à ma femme… Au nom de mon enfant, faites ce geste. ». S’en suivront une série de lettres et un poème de Louis, conservés par la famille.

Sa dernière lettre est datée du 21 septembre 1942, le jour de son exécution : « Quand vous recevrez cette lettre tout sera fini pour moi. Je vous demande mes amours d’avoir beaucoup de courage, et quand vous penserez à moi, vous penserez que je suis tombé sans peur… ».

Son père s’enrôlera dans les FFI du Haillan et le jeune frère de Louis sera membre du Corps-Franc FFI, baptisé «Boria» en septembre 1944, pour honorer le résistant fusillé.
Josette, sa fille de huit ans, sera pupille de la Nation.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )