LOPIN Joseph

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Né le 16 juillet 1910 à Kergrist-Moëlou (Côtes-du-Nord)
Demeure 13 rue Racine à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord)
Arrêté le 24 janvier 1944
Fusillé le 25 mars 1944 à 33 ans

Joseph Lopin est garde des Eaux et Forêts à Saint-Rémi (Côte-d’Or). Il fait partie d’un groupe de liaison et de sabotage dans sa région depuis juin 1943. Un de ses responsables en Côte-d’Or indique « En décembre 1943, il prend le maquis ».
Les survivants du groupe FTP Bourgois l’ont inscrit sur la liste de leurs compagnons fusillés à Souge. Était-il venu en mission ? Avant ou après décembre 1943 ? Cherchait-il à établir un état des lieux du réseau démantelé ? Essayait-il de remonter une nouvelle structure ?
Le 24 janvier 1944, semble-t-il lors d’une liaison, il vole une bicyclette à Bordeaux-Bastide. Les gendarmes le poursuivent avec une voiture prêtée par un garagiste. Il est rattrapé à La Brède dans un café. Fouillé, il est porteur d’un revolver. L’affaire en serait peut-être restée là. Mais un restaurateur, collaborateur des Allemands, vient se plaindre que le prévenu aurait exhibé un revolver dans son établissement. Les gendarmes rédigent un procès-verbal qu’ils envoient à la Feldkommandantur et conduisent leur prisonnier au parquet de Bordeaux qui se dessaisit aussitôt de l’affaire et livre Joseph aux autorités allemandes.
Jugé par le tribunal militaire allemand il est condamné à mort le 17 mars 1944 pour détention d’arme, et plus tard reconnu comme FTP.