MEYNIER Jules

Meynier Jules

Né le 17 mai 1885 à Caudéran (Gironde)
Demeure 18 chemin Cérey à Caudéran
Arrêté le 27 mai 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 57 ans

Chef monteur des postes, Jules dit « Matelot » a 3 enfants. Il est membre du PCF. En 1940, il subit une perquisition sans résultats.
Il passe avec succès le concours de conducteur des travaux en 1941. Avant de le nommer à ce grade, le directeur veut des renseignements sur son activité politique. L’enquête policière indique : « A des opinions politiques très avancées ». Il a été candidat aux élections municipales en 1935 à Caudéran sur une liste dont le leader était communiste. La police note « qu’actuellement il ne manifeste pas ses opinions et ne se livre à aucune activité politique ».
Mais, le Préfet, émet un avis défavorable à la nomination de Jules. Il est placé sous surveillance. En fait Jules participe à la lutte clandestine. « PTT Sud Ouest», journal des postiers CGT, souligne en 1946 son rôle dans la formation à Bordeaux, avec Tillon et d’autres, des premiers groupes FTP.
Jules tombe à la suite d’une cascade d’arrestations : Souques, Vaché, Sedze-Hôo. Le rapport policier signale: « J. Meynier est arrêté à l’occasion d’un rendez-vous chez Zarzuela (dit « Émile ») dans un but d’activité illégale (communiste irréductible) ». Il est interné au Fort du Hâ. Son épouse réclame l’allocation prévue pour les familles d’internés. Celle-ci lui est refusée. La préfecture précise: « Jules Meynier est inculpé d’action communiste et tentative de réorganisation d’un parti dissous ».