LAPEYRADE Jean

Lapeyrade Jean

Né le 4 juillet 1893 à Bordeaux (Gironde)
Demeure 13 bis rue de Venise à Bordeaux
Arrêté le 25 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 49 ans

Adhérent du PCF depuis 1920, Jean, devient en 1927 secrétaire de cellule aux chantiers Dyle à Bacalan où il milite avec Puyoou fusillé en 1941. Embauché à Motobloc à Bordeaux-Bastide, il est licencié pour action syndicale.
Mécanicien aux Chantiers Navals de la Gironde à Lormont, il intègre l’organisation clandestine dès la dissolution du PCF. Organisateur, il s’engage dans le Front National. Devenu illégal, il trouve asile à Cenon. Il reçoit tracts et journaux par le frère de son épouse Berthe, le couple Lescure, dont la maison sert de transit avec Paris.
Jean et Berthe hébergent un couple de dirigeants illégaux : « Lucien » (Arlas, responsable clandestin du PC girondin, ancien secrétaire général de la mairie communiste de Tarnos dans les Landes) et « Anny » responsable régionale des comités féminins. Les révélations du traître Giret entraînent leur arrestation à leur domicile.
Berthe est déportée, et meurt à Auschwitz. Sa belle-sœur Charlotte Lescure, arrêtée peu après et déportée dans le même camp, meurt assommée d’un coup de gourdin donné par une gardienne. Jean tente de se suicider dans sa cellule pour échapper aux interrogatoires « musclés ». Il ne parle pas.