DUPEYRON Albert

Dupeyron Albert

Né le 29 avril 1910 à Bègles (Gironde)
Demeure impasse Canon à Bègles
Arrêté le 28 juillet 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 32 ans

Charpentier-traceur hautement qualifié aux Chantiers de la Gironde, Albert est requis en 1939 pour travailler à la SNCASO-Bègles.

Marié depuis le 19 novembre 1932 à Élisabeth Dufour, il est alors père de 2 garçons nés respectivement  le 29 décembre 1933 et le 28 septembre 1938.
Il contribue à la réorganisation illégale du Parti communiste, et dès l’entrée des Allemands à Bordeaux, à la constitution de groupes de l’OS chargés du sabotage de la production et de la récupération d’armes.
Il participe aussi à la direction du syndicat pétainiste, pour avoir une couverture officielle et intensifier les actions revendicatives. À ce titre, il organise et fait voter la grève de 1941 dans l’usine.
Dès lors suivi par la police, il devient clandestin pour poursuivre son activité de résistant.
Envoyé en Charente, il participe à de nombreux sabotages : destruction d’un pylône électrique le 30 avril 1942 à Puilboreau ; attentats ferroviaires à Chaniers dans la nuit du 4 juillet et près de Bussac dans la nuit du 5 juillet.
Le 28 juillet, il doit prendre livraison d’armes destinées aux FTPF girondins. Il se rend chez les Guillon à Sainte-Sévère. Mais à 5 heures du matin, les policiers et les feldgendarmes cernent la ferme, c’est l’arrestation.
Sa femme Élisabeth est arrêtée avec lui. Déportée en Allemagne, elle meurt à Auschwitz le 15 novembre 1943. Les deux époux seront décorés de la Croix de guerre et de la Médaille militaire.
Ils laissent deux orphelins, Lucien et Claude.