Werter dit « Louis » est célibataire. Ouvrier mineur en Italie il est obligé de s’expatrier pour fuir le régime mussolinien. Il devient secrétaire des J.C. à Méricourt-sur-Lens (Pas-de-Calais).
Interné par les autorités d’occupation le 6 août 1941, il s’évade en août 1942 du camp de Huy en Belgique. On le retrouve à l’usine Walter au Vigean. Il est responsable régional de la MOI et des FTP italiens et participe avec ses compatriotes (Carione, Montanari) et le groupe Bourgois aux actions de sabotage.
Il est arrêté le 20 septembre 1943 lors d’un rendez-vous et interné au Fort du Hâ.
Il est condamné à mort le 20 janvier 1944 par le tribunal de la Feldkommandantur 529 pour « intelligence avec l’ennemi terroriste ». Sa dernière lettre est pour un ami. Il lui demande, s’il le revoit, de prévenir son frère Prodisio né le 25 mai 1923, et disparu. Les recherches effectuées après guerre, s’orientent d’abord vers les Vosges et des fusillés non identifiés, sans succès, puis vers Leipzig mais l’entreprise et la rue indiquée n’existent pas et nulle trace n’est trouvée de Frodizzin Saielli…
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )