Fils de Albert Bonnel, cimentier et de Joséphine Stévenard, ménagère, Henri, né 21 cité des Mines, dans une famille de mineurs, travaille à l’usine « Huiles, Goudrons, Dérivés » de Vendin-le-Vieil, propriété de la Compagnie des Mines de Lens.
Il est arrêté fin mai 1940, lors d’une rafle à la cité de la mine n°8 de Vendin-le-Vieil et emprisonné à Cambrai. Dirigé vers l’Allemagne, il s’évade lors de la traversée du Luxembourg et rejoint le domicile familial en juin. Mais il est temps de « changer d’air » et avec deux amis, Emile Dupin et Alfred Wattiez, déjà résistants comme lui, ils décident de rejoindre l’Espagne et les FFL en Angleterre. Après avoir traversés la France les trois amis sont arrêtés à la frontière espagnole, ramenés au Fort du Hâ à Bordeaux et fusillés comme otages le 24 octobre 1941.
En savoir plus, Pour approfondir, La politique des otages, le 24 octobre 1941