Né le 6 août 1920 à Podensac (Gironde)
Demeure 5 rue du Colonel Moll Talence (Gironde)
Arrêté le 15 septembre 1943
Fusillé le 26 janvier 1944 à 23 ans
Alain est le fils de Yvon Domecq, percepteur, et de Gabrielle Laillou.
Il est marié avec Raymonde Dubourg. Surveillant au lycée Longchamp, il prépare l’agrégation de grec à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Il est réfractaire au STO et occupe les fonctions de responsable des Jeunesses communistes.
Il participe à la première parution, le 1er mai 1943 du « Franc-Tireur du Sud- Ouest», feuille ronéotypée recto-verso, relatant les actions du groupe Bourgois.
Dans le milieu des cheminots en particulier, mais aussi en direction de soldats autrichiens requis de force dans la Wehrmacht, il diffuse tracts et journaux qu’il a souvent écrit ou reproduit, et lance la production d’étiquettes encollées placardées sur les poteaux ainsi que sur les murs de la rue de Bègles. À la veille du 14 juillet 1943 il lance l’idée d’une vignette de souscription visant à soutenir les familles d’emprisonnés et de fusillés.
Il est arrêté pour activité communiste le 15 septembre 1943, et mis à la disposition des SS chargés de la répression à Bordeaux.
Il est jugé et condamné à mort le 20 janvier 1944 par le tribunal de la Feldkommandantur 529 pour « appui donné à l’ennemi ».
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )