Robert Etchebarne est le fils de Jean Etchebarne, préposé des douanes, et d’Alice Demené, secrétaire.
Il se marie le 30 octobre 1933 avec Jeanne Poirier, avec qui il a deux enfants, et exerce la profession de monteur de lignes au sein des PTT.
Durant les années 1941 et 1942 il est résistant dans le département des Deux-Sèvres sous le pseudonyme de « Bailli », mouvement CND Castille puis Libération Armée Secrète. Muté dans l’Île d’Oléron, il va créer à la demande d’Eugène Lisiack une section de renseignement afin d’y repérer les champs de mines et les fortifications dressées par l’occupant. Cette mission est facilitée par son métier. Il va ainsi pouvoir transmettre à E. Grasset les plans des installations et de fortifications après les avoir gardé plusieurs jours sur lui afin de les « sortir » sans se faire prendre. (témoignage familial)
Il devient responsable du groupe de Dolus en sa qualité d’agent de liaison du groupe Centurie et de l’état-major du groupe « Honneur et Patrie ».
Il participe à un parachutage au « Pont de la Bergère » à Saint-Just, une partie des armes étant destinée aux résistants de l’île d’Oléron. Au moment où il est arrêté, sur son lieu de travail, à la Poste, le même jour que Pierre Wiehn, il lui restait encore à résoudre le problème du transfert des armes dans l’île.
Détenu et interrogé d’abord à la citadelle du château d’Oléron, il est transféré  à la prison Saint-Maurice de Rochefort. Là, les familles sont informées qu’elles vont devoir assurer la subsistance des prisonniers. Ce sera fait en particulier grâce à l’aide de certains commerçants. (témoignage familial)

  Robert Etchebarne sera jugé à Bordeaux par le tribunal allemand de La Rochelle, il est condamné à mort le 23 décembre 1943.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre à sa femmes et à ses parents.

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