Né le 17 janvier 1911 à Yvrac (Gironde)
Demeure rue Saint-Ours à Lormont (Gironde)
Arrêté le 26 décembre 1940, puis le 27 mai 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 31 ans
André est ajusteur à la SNCASO-Bacalan où il participe aux activités de la cellule du Parti communiste.
À l’arrivée des Allemands, les distributions de tracts se multiplient. Une de ses voisines, madame M., porte à la gendarmerie un tract trouvé dans sa boite aux lettres et désigne André comme suspect.
Arrêté sans preuve, André nie. La gendarmerie note : « Vitrac est connu pour être adhérent au PC et mener une propagande active ; gros animateur ; … honorabilité parfaite et bon père de famille ». Pour obtenir l’internement, Poinsot rajoute : « Mauvaise foi, peu de franchise et de sincérité ».
André et sa famille multiplient les démarches pour sa libération. L’intervention du maire de Lormont fait fléchir le préfet qui le met en résidence surveillée le 15 février 1941.
André reprend ses activités clandestines.
Il est chargé d’accompagner et de protéger Robert Ralite lorsque celui-ci, la chemise bourrée de tracts ou de journaux, entre à l’entreprise. Il organise la collecte de fonds destinés à la propagande et à l’aide aux familles des emprisonnés, et participe à certaines missions de l’OS.
Au cours d’une perquisition, un dossier destiné à la fabrication de fausses cartes d’identité, avec sa photo et une note le signalant comme « un gars dévoué, prêt à tout », tombe entre les mains de la police. André est arrêté à nouveau et incarcéré au Fort du Hâ.
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )