Charpentier traceur, Raymond travaille aux Chantiers Navals de la Gironde. Pour aider la jeune République espagnole, il collecte argent, vêtements, vivres… Le soir il se rend sur les quais, où se rassemblent les camions qui partent vers l’Espagne.
Il est embauché à la SNCASO de Bègles et s’installe à Villenave-d’Ornon. Blum a décrété la pause sociale en 1937 ; le nouveau gouvernement radical-socialiste réprime durement la grève du 30 novembre 1938. Raymond fait un pas supplémentaire dans son engagement et adhère au Parti communiste.

Après la dissolution du PCF, la maison des Bierge va abriter deux « Gestetner » qui chaque soir impriment les journaux et les tracts interdits, qui sont acheminés ensuite dans les usines et les localités par le réseau clandestin des résistants. Elle sert aussi de relais aux responsables illégaux de la Résistance.
Giret, venu chez Raymond, le dénonce à la police.
Raymond est arrêté sur son lieu de travail, son domicile perquisitionné et il est interné à la caserne Boudet à Bordeaux.
Son épouse Félicienne est également arrêtée, leur fils Henri âgé de 4 ans confié à une voisine. Dans la vidéo de témoignages des proches, Henri nous parle : témoignages vidéo. Agent de liaison de Raymond Rabeaux et de René Michel, elle sera déportée en janvier 1943.

Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )