Marcel est fils de journalier. Il est connu comme un vieux militant communiste fidèle à ses convictions et à ses engagements.
Responsable au sein des FTP (groupe Saint-Just, détachement Marianne) de la liaison des groupes de résistants, il structure l’organisation et pourvoit à l’armement. Celui-ci est issu des « prélèvements » effectués dans le dépôt de Jonzac et répartis ensuite chez les Pateau et/ou à la ferme des Violettes chez les Guillon.
Travaillant à la Régie d’électricité locale il cache les armes récupérées dans une « planque » aménagée à l’intérieur d’un transformateur électrique près de Matha.
Lors de son arrestation, à son domicile, quelques jours après celle de ses « fournisseurs », la police découvre 5 pistolets et un stock d’explosifs.
Son épouse Claudine, née Pinet est, malgré la présence de ses deux enfants de 13 et 10 ans, arrêtée en même temps.
Déportée par le convoi du 24 janvier 1943 à Auschwitz, elle sera transférée au camp de concentration de Ravensbrück puis celui de Mauthausen avant d’être libérée en avril 1945.