Né le 16 juin 1905 à Yvrac (Gironde)
Demeure chemin d’Artigues à Lormont (Gironde)
Arrêté le 29 mai 1942
Fusillé le 21 septembre 1942 à 37 ans
Jean, ouvrier hautement qualifié, devient chef d’équipe à la SNCASO-Bacalan. Adhérent du Parti Communiste, jusqu’en 1939 il ne manifeste pas publiquement ses opinions en raison de sa position sociale dans l’entreprise. Après la dissolution du PCF et l’entrée des Allemands, il s’engage totalement.
Membre du triangle de la direction clandestine de la SNCASO, contacté par Robert Ralite pour s’occuper de l’OS chargée de la récupération des armes et des sabotages, il accepte d’emblée et participe à différentes missions dangereuses.
Jean est arrêté à la suite d’une dénonciation sans fondement sérieux. Il ne cesse de protester de son innocence, aucune preuve ne permet de l’inculper. Mais Poinsot ne désarme pas, la fiche de police lui suffit : « vieux communiste, membre de la cellule d’entreprise, usine qui travaille pour l’armée allemande, paye toujours ses cotisations et distribue des tracts ».
Sa dernière lettre est pour son épouse et sa fille : « Mes deux chéries. Il est 16 heures 30, le 21 septembre 1942, je vais mourir. Yvette mon petit, du courage pour élever notre enfant… mais j’ai tant de confiance en toi ma femme bien aimée. Mon enfant, mon Huguette, c’est ton papa qui te dit d’être courageuse dans la vie… Je meurs en homme plein de courage n’ayant fait de mal à personne ».
Avant d’être fusillé, il écrira une dernière lettre (« En savoir plus », « lettre de fusillés », « dernières lettres« )